grand tour de la côte nord
Pour des raisons de querelles politico-stupides sur l'ile, alors que les autorisations étaient données, les fouilles sont retardées. En attendant Nicolas et son équipe prospectent d’autres monuments de l'ile, il nous propose donc de nous déposer tôt ce matin au nord de Hanga Roa sur l'ahu Te Peu et de faire le tour de la côte nord jusqu'a la plage d'Anakena (7 heures de marche) où il nous reprendra le soir.
Sur notre journée de marche, nous avons rencontré 3 archéologues qui relevaient la position de petites constructions (four, tombe, …), 2 cavaliers avec leur chien qui guidaient leur troupeau de vaches sauvages, au moins une cinquantaine de chevaux sauvages et autant de poulains, et puis des faucons. Rien de plus !
C’était vraiment super les « Ahus » et anciennes maison « Paenga » se succèdent, le coin n’est pas visité par les touristes, c’est une belle partie sauvage de l’ile. Nous n’avons pas trouvé la grotte qui contient les peintures rupestres, de vrais petit « Lascaux » Pascuans, malgré que j’ai sillonné beaucoup d’empierrements en aval et en amont du chemin.
Voici l'ahu que l'équipe belge vat continuer de fouiller cet année, Christine est devant le caveau déja fouillé l'année dernière et qui a été construit sous le niveau de la plateforme, le moai ayant été par la suite couché pour servir de plafond au caveau, on voit bien que des travaux conséquents ont été faits pour amener le moai à ce niveau là.
plus loin un moai réutilisé comme pierre de parement d'un Ahu
Les maison paenga ressemblaient à des coques de bateaux renversées
Maquette d'une maison réalisée par les enfants de Hanga Roa
Les faucons font leur nid au sol, si bien que lorsqu’on les approche, ils tournoient au dessus de votre tête en vous plongeant dessus ; au début je pensais que c’était un jeu…
Un cheval est venu s’arrêter là, une aubaine pour les faucons… Dur dur, mais c’est le cycle de la vie ! Il en est ainsi pour beaucoup d’autres que nous avons (d’abord senti au loin, hum hum) puis rencontrés. La première fois, on ne s’en remet pas et puis …
Le ressac frappe dans les tunnels de lave : vers les 2/3 du chemin nous rejoignons le niveau de la mer, suivant une coulée de lave qui s’y précipite. Le fracas des vagues nous attire et au fur et à mesure que l’on descend le long de la coulée, le bruit s’intensifie… il n’est plus devant nous mais sous nos pieds et nous sentons la frappe du ressac. les pierres tremblent ; Des vapeurs d’eau jaillissent de petits trous roses dans la lave autour de nous.
Vers la fin de la journée, 3 chiens nous rejoignent arrivant d’on ne sait où ! Lorsqu’on s’arrête, ils s’arrêtent et se couchent même ; lorsqu’on repart, ils repartent ; à plusieurs reprises ils poursuivent des chevaux sauvages pour jouer, puis reviennent dans nos pieds, la langue pendante ; arrivés enfin à destination sur la plage d’Anakena ,ils nous quittent sans plus d’attention…
Il est 16 heures, Nicolas, Dominique, Lucianne et Serge nous attendent pour nous reconduire à Hanga Roa, la patronne de la paillotte sur la plage embrasse Christine