Balade en 4X4
Aujourd’hui nous avons décidé de louer une petite jeep. Nous prenons la direction de la route du centre de l’ile (la meilleure), j’avais envie de monter en courant au sommet de l’ile, le volcan Teravaka. Sur la route au départ du chemin, je donne rendez-vous à Christine 2 heures plus tard. La montée commence dans des forêts d’eucalyptus. Je respire à plein poumon l’odeur forte des bonbons du même nom.
Le flan droit du chemin se dégage, et lorsque je m’arrête pour prendre quelques vues les faucons tournoient et me plongent, je les dérange ...
Dans la plaine dégagée sur la droite on devine une petite vallée. Je quitte le chemin et oriente mon cap pour voir ce que c’est . Là, exceptionnel sur l’île qui n’a pas de rivière, coule un petit ru, les cascades et vasques pleines d’eau se succèdent
Je suis cette ligne d’eau jusqu'à un petit bois planté dans une dépression d’où sort les résurgences.
Toujours en suivant cette petite vallée maintenant sèche et de moins en moins marquée, j’arrive à un petit cratère, cheminée secondaire du volcan contenant un lac remplis de jonc .
Ensuite une crête où quelques arbres solitaires se découpent sur le ciel me conduit au sommet . Là, rencontre avec des cavaliers venus depuis Hanga Roa, encadrés par Pantu un pascuan de l’ile.
Comme me l’avait prévenu Dominique, au sommet, Il y a un vent à décorner le bœufs…
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Et on peut faire depuis l’ile la plus isolée du monde, un 360° sur l’horizon du grand Pacifique.
De retour à la jeep nous prenons le chemin de la plage Anakena, c’est la seule vrais plage de l’ile. La plage est située dans une baie encastrée entre deux contreforts de lave, le sable y est blanc.
le sable remonte en dunes vers le droite sur un petit bois de palmiers, l’ambiance est très polynésienne.
Au centre le sable remonte vers un Ahu rénové , c’est ici dans ce sable qu’on a retrouvé le seul œil de moai, il est fait de corail et de scorie rouge, il est maintenant exposé au musée de l’ile.
Sur la gauche un Moai solitaire a été redressé.
Il n’y a presque personne sur la plage. Nous prenons un bain de soleil et un bain de mer, malgré le vent, il fait bon. C’est un vrais moment de bonheur.
Près de nous une famille pascuan est a la plage
Nous reprenons la route pour revoir quelques sites :
A Tongariki nous ne trouvons pas les pétroglyphes gravés sur les « Papa » (dalles plates) qui se trouvent en amont du site. Et oui sans guide c’est moins évident. Dommage !!!
Ensuite on repasse devant Rano Raraku le volcan carrière et nous rentrons vers Hanga Roa par la très belle côte sud, impatients d’avoir des nouvelles de la réunion décidant si oui ou non les fouilles belges pourront se faire cet année sur l’ile. A la pension Tiki où loge Nicolas et son équipe, ils ne sont pas encore de retour ! Nous remontons revoir le cratère explosif de Rano Kau.
Le soir après le repas, Dominique et Nicolas viennent nous annoncer la bonne nouvelle : les fouilles auront encore bien lieu cet année. La discussion a été difficile. Ce sera peut-être la dernière autorisation pour l’équipe. Nous fêtons cela le soir à coup de « Pisco Sur »
Nicolas nous propose de participer à ce premier jour de fouille demain, je suis partant. Christine séduite par les chevaux de Pantu voudrait participer à une de ses balades à cheval, ce sera notre dernier jour à l’ile…